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Des Pas sous la cendre

Depuis plusieurs mois, la Brigade de répression du banditisme traque les auteurs d'une série de hold-up dirigés de main de maître dans Paris par une femme mystérieuse. Les exploits des malfaiteurs qui ne font pas verser de sang partagent l'opinion publique.
Chargé de l'enquête, le capitaine Sage Gardella se prend d'admiration pour l'ingénieux chef de la bande. Mais un jour, la bavure se produit : deux convoyeurs sont froidement tués pendant l'attaque d'un fourgon blindé. La « Casseuse du siècle » acquiert une réputation de monstre.
Profitant de ce revirement, le commissaire en chef met en jeu les grands moyens pour l'appréhender. Cependant, Gardella pense avoir découvert la véritable identité de la voleuse, dont il est tombé amoureux. Voulant la démasquer avant les autres, il décide de mener seul son enquête. L'amour et le devoir resteront-ils inconciliables ?

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Edition numérique

Parue aux Editions de l'Epée le 21 juin 2013.

     

Articles de presse

Hubert Lemonnier, La Presse de la Manche, 14 juillet 2002

"En trois romans, Laurent Scalese a prouvé qu'il était bien aujourd'hui l'un des rois du polar français ..." Lire la suite ici

Claude Keiflin, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 20 septembre 2002

"Jeune auteur de romans policiers, Laurent Scalese s'impose, dans son troisième ouvrage, comme un virtuose du suspense... Tout l'art de l'auteur consiste à passionner ses lecteurs à la fois avec l'intrigue policière et avec l'aventure sentimentale des deux héros, la première menée à un rythme effréné, la seconde conduite sans mièvrerie. Amateurs de happy end s'abstenir. De la vallée de Chevreuse à la réserve indienne de Rosebud, Des pas sous la cendre déroule un polar inventif, palpitant, sans excès d'hémoglobine. A noter que Youri Djorkaeff avait emporté le précédent Scalese dans ses bagages pour le Mondial, en Corée. De là à conclure que l'auteur versaillais porte la poisse..."

Jacques Devaux, L'Echo, 17 juillet 2002

"Ce nouveau roman de Laurent Scalese est une partie de ping-pong entre deux mondes, celui conformiste de notre paysage habituel, et l'autre qui nous enfonce (avec délices et surprises) dans des coutumes surprenantes, un cheminement de pensée qui nous déconcerte et nous assure un dépaysement total. Du coup, on attend le quatrième opus Scalésien avec une impatience à peine retenue. Hugh !"

Romain Bassoul, Biba, septembre 2002

"Un Sioux dans la police parisienne ? ..." Lire la suite ici

Cristelle Jeudy, Nord Eclair, 28 juin 2002

"Un suspense dense, passionnant du début jusqu'à la fin..." Lire la suite ici

La Tribune du commissaire, juillet 2002

"Une nouvelle fois, Laurent Scalese impose son style et son aisance à manier le suspense. Cornwell, Higgins Clark, Connelly, Ellroy et consorts ont du souci à se faire..."

Nathalie Goursaud, Le Populaire du Centre, janvier 2003

"Sage Gardella, le demi-Indien-demi-Français, va devoir trouver Des pas sous la cendre. Il mène l'enquête en solo, décidé à débusquer la criminelle. Le climat change. D'autres sont à la poursuite de la " Casseuse du siècle ", et pas forcément pour de nobles raisons. Après L'ombre de Janus, Laurent Scalese a délaissé les tueurs en série pour s'intéresser à la police, aux braqueurs, sur fond de double culture, de cupidité et d'amour partagé mais en danger. Un danger qui rôde jusqu'à la dernière ligne."

Paru dans "Toutes les nouvelles"

"Troisième polar pour le Versaillais Laurent Scalese ..." Lire la suite ici

Gaëtane Bossaert, Le Parisien, aout 2002

"Laurent Scalese rempile dans le polar ..." Lire la suite ici

Zonelivre

Sur le sentier des braqueurs…
Un gang bien rôdé commet des braquages avec brio. Un travail très pro, très net avec une volonté esthétique jusque dans le choix des masques recouvrant leurs visages. Le cerveau de l’affaire, une jeune femme prévoit tous les coups avec une précision d’horloger en refusant l’utilisation de la violence. Le sang ne devra jamais couler… Mais lorsqu’un grain de sable s’insinue dans cette subtile mécanique, le dérèglement peut avoir des conséquences très lointaines…
Le capitaine Sage Gardella fait parti des enquêteurs mais il perçoit les faits avec un regard différent de ses collègues. Ses racines indiennes et la culture que son père lui offrent un regard autre sur ses contemporains. Et il a le sentiment de pouvoir comprendre les motivations profondes de la « Casseuse du siècle» .
Les rouages de la police peuvent être complexes et l’harmonie ne règne pas forcément entre tous ses membres. Sage subit notamment le racisme flagrant d’un de ses responsables. Enquêter en solitaire n’est pas toujours bien vu.
Etre flic ne permet pas toujours d’avoir une vie de famille sereine. Et au détour d’une investigation, il y a des rencontres ou tout du moins UNE rencontre qui peut tout faire bousculer. Lorsque dans la noirceur, une petite lumière brille enfin, un peu… Les voyages de Sage lui permettront-ils de voir cette lumière se transformer en feu… ou juste en un petit tas de cendres ?
Laurent Scalese nous plonge dans l’univers des braquages avec un double angle d’approche. On vit au même moment les préparatifs des braqueurs, leurs attaques et le travail de « contre-offensive» des enquêteurs. Comme si un écran se divisait en deux et que les images apparaissaient en simultanées.
Mais il est troublant de voir s’afficher dans les deux camps les regards de deux personnages hors norme que l’on sent capable d’aller au bout leurs projets, de leur destin quoiqu’il en coûte.
La rédemption est-elle possible sans avoir un arrière goût de sang… ?
Et même si le modus operandi des braqueurs est bien place, un barrage routier est vite arrivé et nombreux de leurs précédents sont morts sous les morts d’une fusillade. Et il est difficile d’avoir un regard complètement accusateur sur cette équipe qui laisse une partie de leur butin aux plus démunis.
Un ouvrage qui sent les espoirs, les regrets, la trouille… Qui n’est pas construit sur une vision manichéenne, tout est plus complexe.
Des pas sous la cendre est un très bon roman de suspense construit également avec l’héritage de l’esprit des polars et des grands braqueurs… On ne peut s’empêcher dans les premières pages d’avoir les images de Mesrine qui meurt dans sa voiture sous les balles…
J’aime vraiment la capacité de Laurent SCALESE a nous faire vivre l’ambiance du 36 Quai des Orfèvres, les enquêtes se croisent… Et voir Elie Sagane surgir sur une scène est toujours émouvant… Un peu de stabilité dans ce monde de doute quoique…
Il faut souligner un véritable intérêt pour les autres cultures. Dans « Des pas sous la cendre », c’est la culture indienne qui est évoquée avec respect. Dans « Le Baiser du samouraï », c’était une invitation à en savoir plus sur la culture japonaise. Et dans « Le Baiser de Jason », c’était une immersion totale du 36 qui a pratiquement sa propre mythologie et ses codes.
Une écriture toujours aussi fluide, soignée et très agréable à lire.

Blog « Des livres plein la bibliothèque »

Difficile de ne pas se laisser transporter par le roman de Laurent Scalese.
Le récit est rythmé, soutenu... Comment en lever le nez une fois qu'on y est plongé, ça c'est encore une autre question ! D'ailleurs, certainement que son expérience de scénariste y est pour quelque chose. On pense voir un dénouement à l'histoire, mais sans cesse un retournement de situation vient nous perturber, d'ailleurs, ne vous attendez pas à deviner la suite car l'auteur prend un malin plaisir à vous contrer et vous casser la baraque. Oust ! L'idée de résoudre l'histoire car jusqu'au bout l'auteur vous le refusera ! La touche personnelle et originale, ce personnage amérindien qui nous fait découvrir une culture encore trop méconnue et que personnellement j'aime beaucoup ce qui rend mon avis très personnel. La conception de la vie et de la mort est très différente et surtout très intéressante. Ce livre est donc à lire absolument et je sais déjà qu'il va plaire et que je vais le partager avec beaucoup d'engouement en attendant le prochain avec impatience ! D'ici là, je vais certainement bientôt me choisir un des romans plus bas du même auteur !
L'originalité du sujet apporte aussi beaucoup à ce roman.